Les bienfaits de la course à pied pour la santé

Publié le : 25 mars 20216 mins de lecture

Karl-Ernst Rösner a couru plus de 500 marathons, mais la vitesse ne joue plus aucun rôle pour cet octogénaire. Pour lui, 

Les gouttes de sueur du bout du nez Karl-Ernst Rösner, fait un jogging de 90 minutes, légèrement penchée, à travers une zone boisée près de Düsseldorf. Rösner préfère marcher. Après tout, c’est son plus grand hobby et cela l’a aidé à traverser les moments difficiles de sa vie.

Suivre les recommandations médicales pour éviter la surcharge

Jusqu’à présent, le retraité de Haan a participé à plus de 500 marathons et courses d’ultra en Allemagne, en Italie ou aux États-Unis. L’année dernière, il a été nommé détenteur du record en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Et ce, malgré le fait qu’il n’ait terminé son premier marathon qu’à l’âge de 44 ans. La course à pied est devenue un passe-temps indispensable, des centaines de compétitions ont suivi. Entre-temps, Rösner a couru plusieurs fois par mois et cinq fois plus de 300 kilomètres rien que de Genève à Bâle.

En attendant, l’octogénaire se la coule douce, ne participant qu’à des concours sélectionnés. Rösner n’est plus en activité depuis des années pour une durée limitée. La notation n’a plus d’importance pour lui. Lors du 16e marathon de Düsseldorf en avril, il a terminé dernier après 6:44:07 heures. Mais courir permet à Rösner de rester en forme, comme il dit souvent, il le fait pour des raisons de santé.

Son programme d’entraînement est serré. Quatre fois par semaine, le senior fait du jogging avec ses copains de course. Le reste de la journée, ils aillent au gymnase pour un entraînement de force et d’endurance. Une fois par an, l’octogénaire fait vérifier par son médecin s’il est autorisé à continuer à courir. Jusqu’à présent, il n’a eu aucune objection. Rösner court et court, mais il n’a jamais ressenti que ce sport était une dépendance, dit-il.

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Plus que du sport

Dans un livret laminé en spirale, le retraité a énuméré tous les concours. Lorsque sa première femme, également une coureuse enthousiaste, est morte en 1994, il participait à des compétitions presque chaque semaine. On peut le voir dans les statistiques, dit Rösner. La course l’a aidé à l’époque, dit-il.

Plus tard, il a rencontré sa deuxième femme au club de course à pied. Elle est également décédée, il y a près de trois ans des suites d’un accident de vélo. Maintenant, il est à nouveau seul. Il ne peut pas trouver de partenaire de course à son âge.

En cette chaude journée de printemps dans la forêt de Hilden, chaque marcheur peut entendre un « Bonjour » fort. Ce n’est pas la distance, mais la vitesse qui tue, sait M. Rösner. Au fil des ans, le retraité, qui a récemment travaillé comme consultant sportif, s’est profondément impliqué dans le sujet. Pendant l’entraînement, M. Rösner reprend des conseils et des règles tirés de la littérature spécialisée. D’abord s’échauffer, puis prendre du poids, puis courir plus tard, explique-t-il.

La course à pied maintient la mobilité

Selon un médecin du sport, il n’y a fondamentalement rien de mal à courir et à participer à des marathons pendant la vieillesse, à condition qu’un médecin ait donné son feu vert et expliqué les risques.

Selon un professeur, la capacité des personnes âgées à faire face à la tension dépend de leur état de santé individuel. Ceux qui suivent les recommandations du médecin pendant l’entraînement gardent leurs articulations souples et stables avec le sport. La course à pied maintient la mobilité. En outre, le système cardiovasculaire est formé. Il conseille de l’aborder lentement. Il ne faut pas passer de zéro à cent.

Évaluez correctement votre propre état

Rösner a été chef de groupe honoraire de course à pied à TSV Hochdahl et a fondé son propre groupe de course à pied avec sa première femme à Haan. « Là, il a appris à 1000 débutants à courir sans respirer. Pendant six ans, il a suivi une formation de directeur de club de course à pied, notamment auprès des dirigeants de clubs de course à pied de l’Association allemande d’athlétisme du Rhin du Nord.

Mais à la fin de l’année, il veut au moins mettre les concours en attente. Selon M. Rösner, un homme de 80 ans dont la condition de base est trop basse ne devrait pas faire subir cela à son corps. Rösner veut continuer à se former. Il ne peut pas s’en passer complètement.

Sur les derniers mètres de son tour d’entraînement, Rösner enlève son bandeau rouge de la tête et se débat. Il se lave brièvement à la voiture. Il dit qu’il est important de se glisser tout droit hors des vêtements mouillés, c’est aussi un conseil tiré d’un livre que Rösner suit toujours. Sur le chemin du retour, il est dépassé à plusieurs reprises. Il préfère conduire avec un régulateur de vitesse, c’est la meilleure chose, dit-il. Rösner ne se laisse pas abattre.

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